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Kiné/Ostéo : quelles différences ?

Il n’est pas toujours évident pour les patients de différencier ces 2 pratiques intéressant toutes deux le corps humain.

  Tout d’abord, il existe une différence de taille du point de vue de leur reconnaissance et donc de leur prise en charge financière :
La Kinésithérapie est reconnue comme une profession paramédicale, et bénéficie à ce titre d’une prise en charge par l’assurance maladie (à 60%, les 40% restants étant le plus souvent couverts par votre mutuelle). Pour bénéficier de cette couverture, vous devez être adressé par un médecin, via une prescription médicale

  L’ostéopathie n’a pas ce niveau de reconnaissance. L’assurance maladie ne prend donc pas en charge vos soins. Certaines mutuelles offrent un remboursement sous différentes formes (X séances remboursées par an ; ou un forfait de remboursement annuel). Vous n’avez pas besoin de prescription médicale pour consulter un-e ostéopathe

 

Au niveau de l’objectif de ces 2 pratiques :

  L’ostéopathe cherche à mettre le corps dans les conditions optimales afin que celui-ci puisse fonctionner au mieux et s’auto-réguler. Il part du principe que notre organisme a en lui les capacités de fonctionner, de se guérir, de s’auto-gérer. (Par exemple, lorsque l’on prend un antalgique comme un doliprane pour des maux de tête, le médicament agit pour diminuer la sensation de douleur, mais ne nous soigne pas. C’est notre corps qui traite le problème). Le rôle du praticien est donc d’investiguer les mécanismes de notre corps, à la recherche de « grains de sable dans les rouages ».

  Le masso-kinésithérapeute appuie sa pratique sur la littérature scientifique, et cherche à rapprocher le corps du patient de ce que l’on définit comme « normal » (comprendre, dans la norme). Par exemple, selon les études scientifiques, on définit le fonctionnement musculaire optimal des lombaires par un ratio de force entre les muscles dorsaux et les abdominaux. On estime qu’un humain en bonne forme doit avoir tant d’amplitude de mobilité sur une épaule, ou une hanche. Fort de ces données scientifiques, le kinésithérapeute va renforcer une zone, en assouplir une autre, dans le but de positionner notre corps dans des conditions de bonne santé théorique.

  Que ce soit entre la kinésithérapie et l’ostéopathie (ou par rapport à n’importe quelle autre approche thérapeutique) ; il n’y a pas une technique qui soit meilleure que l’autre. Tout dépend de l’origine du problème (qui est d’ailleurs, souvent multiple).

  Pour schématiser grossièrement : J’ai mal au dos. Je vais chez l’ostéo qui trouve plusieurs blocages, et les libère. Parfait, mais si mon corps n’est pas en mesure d’assurer un fonctionnement normal, en raison d’un déficit de force sur un groupe musculaire, ou de raideur excessive sur une articulation entraînant des compensations ; mes douleurs reviendront ultérieurement. A l’inverse, je vais chez le kiné qui va assouplir les parties raides, renforcer les plus faibles. Cependant, si des blocages subsistent, les douleurs pourront revenir.